Les psychologues sont dédiés à leurs patients, mais savent-ils aussi prendre soin d’eux ? Découvrez les témoignages et les bonnes pratiques de 4 psychologues installées en libéral dans la nouvelle étude “Psychologues : être bien avec soi, pour être bien avec ses patients”.
La supervision, un outil de régulation
La supervision est fortement recommandée lorsqu’on est psychologue. Aude Guériteau (@_Gueriteau_Aude), psychologue en libéral à Maule (78) et membre du Programme Pionniers Doctolib, voit sa superviseure a minima une fois par mois : “Cela m’aide dans deux cas de figure : lorsque l’histoire d’un patient vient éveiller une émotion douloureuse chez moi, et lorsque son cas est complexe et que j’ai besoin d’un autre regard pour mieux l’accompagner.”
Audrey Ventura (@audreyneuro), neuropsychologue à Cergy (95) et membre du Programme Pionniers Doctolib, voit les choses autrement : “Je n’ai pas de superviseur, et cela ne me manque pas. Lorsque j’ai besoin d’échanger autour d’un patient, je contacte des collègues, notamment des amies rencontrées à la faculté.” Les avis divergent et cela reste le choix de chaque praticien d’être supervisé ou non.
Sport, stress, vie sociale… vos bonnes pratiques au quotidien
Savoir couper du travail est indispensable pour trouver un bon équilibre vie pro/vie perso. “En parallèle de mon métier, je suis élue dans ma commune. J’ai également rejoint une brasserie associative et j’ai une vie sociale très riche, entre mes amis et ma famille. J’adore les jeux vidéos et les séries télévisées… sauf En thérapie, qui me rappelle trop mon travail !” sourit Aude Guériteau. Zoé Revert, psychologue libérale à Paris, s’épanouit aussi dans ses nombreux hobbies : “Pour me ressourcer, je fais ce que j’aime ! De la danse, de la photographie, des sorties sociales… d’ailleurs j’aime particulièrement voir mes amies psychologues.”
Alexandra Tubiana (@tubianaalexand), psychologue à Paris et à Nancy et membre du Programme Pionniers Doctolib, a identifié la psychothérapie comme une bonne pratique incontournable pour exercer son métier : “Être psychologue serait trop difficile si je ne consultais pas moi-même J’ai commencé ma psychothérapie longtemps avant de devenir psychologue. Je consulte une fois par semaine”.
S’équiper d’outils numériques, le bon réflexe d’organisation
En tant que libéraux, vous avez la main sur votre organisation au quotidien. Trouvez ce qui vous convient pour ne pas vous épuiser ! “Ce qui m’aide, c’est de ne pas enchaîner les consultations les unes à la suite des autres. Je consulte 26 heures par semaine, et je ne peux pas faire plus.” explique Alexandra Tubiana. Optimiser son agenda est aussi essentiel, comme en témoigne Audrey Ventura : “J’ai toujours mon agenda sous les yeux. Chaque soir, j’anticipe la journée du lendemain. Si j’ai besoin d’effectuer un travail personnel, je bloque une plage dans mon agenda.”
La téléconsultation peut aussi participer à optimiser vos journées, en plus de répondre à un besoin de vos patients. “La téléconsultation apporte aussi une certaine souplesse, notamment de pouvoir m’adapter à certains patients qui finissent tard leur travail ou souhaitent continuer leur thérapie avec moi après avoir déménagé par exemple.” explique Zoé Revert.
Découvrez l’ensemble des conseils de vos consoeurs dans notre nouvelle étude “Psychologues : être bien avec soi, pour être bien avec ses patients”.
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