Spécialisée en kiné du sport, Sarah Leclerc (@LeclercSarah) est associée dans un cabinet de 10 kinés. Entre consultations et gestion de l’entreprise, elle nous partage son quotidien et les solutions qu’elle a mises en place pour gagner du temps, pour elle et ses patients.
Comment s’organise la vie dans ton cabinet de kinésithérapie ?
Il a fallu se structurer, car c’est un gros cabinet ! Nous avons mis en place un fonctionnement spécifique pour que les 10 kinés ne soient jamais présents en même temps. Il y a un roulement entre une équipe du matin et une équipe de l’après-midi, ce qui fait que nous sommes, au maximum, 7 kinés présents en même temps.
Nous avons la chance de disposer d’un grand plateau technique et de plusieurs salles de consultation. En plus de la kiné du sport, je suis, pour ma part, également spécialisée dans les problèmes uro-gynécologiques. Je reçois donc mes patientes dans ces salles fermées. Au final, ma pratique est très variée - aucun jour ne se ressemble-, mais il y a bien une constante : je ne fais que bouger toute la journée !
Comment as-tu développé ton réseau professionnel ?
Lorsque nous avons ouvert le cabinet en 2018 avec mes deux associés, nous avons contacté les médecins généralistes du quartier par courrier postal pour nous présenter. Nous avons également pris l’habitude d’envoyer les bilans aux médecins prescripteurs afin de les informer de la prise en charge des patients. Nous avons aussi des contacts de chirurgiens orthopédiques avec qui nous collaborons régulièrement.
Du côté des patients, ce qui a véritablement fait la différence, c’est l’agenda en ligne. C’est cet outil qui nous a permis de nous faire connaître. Il me semble quasiment indispensable lorsque l’on s’installe : c’est ce qui permet de remplir les créneaux de consultation.
Quelle place prennent les outils numériques dans ta pratique ?
J’utilise les outils numériques au quotidien ! En premier, l’agenda en ligne, qui a révolutionné notre manière de travailler. Non seulement pour avoir des patients, mais aussi pour gérer notre planning. Nous n’avons pas de journée-type, les horaires varient énormément d’une semaine à l’autre, avec des volumes hebdomadaires entre 35 et 40 heures de consultations par semaine.
Évidemment, nous avons aussi besoin d’un logiciel métier. En juin 2022, les autres kinés du cabinet et moi-même avons même rejoint le programme de bêta-testeurs du logiciel Doctolib Kiné, afin de participer à construire cette solution et qu’elle soit parfaitement adaptée à notre pratique et nos besoins.
Et vous, quelles solutions numériques utilisez-vous au quotidien et pourquoi ?