[Étude] Coordination des soins : regards croisés de celles et ceux qui oeuvrent au quotidien

Favoriser l’accès aux soins et améliorer les prises en charge, tel est le double objectif de la coordination des soins. Pourquoi et comment se lancer en structure d’exercice coordonné ? Quels conseils pour débuter ?

Le b.a.-ba des structures d’exercice coordonné

ESP, ESS, CdS, MSP, CPTS… Autant d’acronymes un peu barbares pour désigner les différents types de structures d’exercice coordonné qui ont vu le jour depuis une dizaine d’années. Elles facilitent la coordination des soins, sans pour autant en être une condition nécessaire.

Car comme l’explique le Dr Jean-Michel Muller (@ Dr_MULLER_JeanMichel), médecin généraliste en cabinet libéral à Is-sur-Tille (Côte d’Or) au sein de la CPTS 21/52 : “Nous faisons tous de la coordination des soins de manière informelle.” Dès lors, pourquoi exercer en structure d’exercice coordonné ? “Cela permet de formaliser les interactions, comprendre qui fait quoi et créer des projets ensemble.”

Ce que l’exercice coordonné leur apporte

Les bénéfices à exercer en structure d’exercice coordonné sont nombreux pour les praticiens :

  • créer du lien avec les professionnels de santé aux alentours.
    “Une CPTS est en train de se monter dans notre secteur. C’est un super projet, car cela sera l’occasion de nouer des liens encore plus privilégiés avec les médecins généralistes et les chirurgiens orthopédiques avec qui nous avons besoin de travailler.” témoigne Sarah Leclerc (@LeclercSarah), masseur-kinésithérapeute en cabinet libéral à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) ;
  • favoriser l’adressage.
    C’est le cas dans la pratique d’Aude Guériteau (@_Gueriteau_Aude), psychologue libérale à Maule : “La coordination avec d’autres professionnels fait partie intégrante de ma pratique, qu’il s’agisse d’orienter vers un confrère ou une consœur psychologue, un médecin généraliste, un pédopsychiatre, une sage-femme ou encore un ostéopathe.” ;
  • développer des projets de prévention en pluridisciplinarité.
    A l’instar de la MSP dans laquelle exerce le Dr Thibaut Menini (@Dr_MENINI_Thibault), médecin généraliste dans le Puy-de-Dôme : “Notre MSP inclut un chirurgien-dentiste. En 2023, nous souhaiterions être en mesure d’identifier les patients qui ont manqué leur examen de prévention bucco-dentaire chez le dentiste, notamment les enfants et les patients diabétiques, afin de les orienter vers le chirurgien-dentiste de la MSP."

Découvrez des décryptages, des chiffres et un mode d’emploi pour décider des modalités d’exercice coordonné qui vous correspondent dans notre nouvelle étude “Renforcer la coordination des soins. Regards croisés de celles et ceux qui œuvrent au quotidien”.

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