Une prise en soins à Poemana, ça ressemble à quoi ?

Un centre de santé dédié aux femmes, c’est déjà novateur. Mais qu’est-ce qui rend Poemana véritablement unique ? Activité physique, pédagogie et échanges sans tabous : zoom sur les ingrédients clés d’une prise en soins que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Un lieu pour se sentir bien

Qui sont les patientes de Poemana ? “Plutôt des jeunes qui entendent parler de nous par le bouche-à-oreille, ou éventuellement sur nos canaux de communication comme Instagram. Poemana est un lieu à leur image, et nous sommes heureuses de proposer cette alternative. À l’hôpital, ça va plus vite, ici on prend le temps.” explique Giulia (@DenisGiulia) en descendant les escaliers qui mènent au sous-sol.

Ici, plus de table d’examen ni de bureau : place à l’activité physique ! Cet espace est dédié aux cours collectifs car “l’activité physique fait partie intégrante de la prise en soins chez Poemana” précise Giulia, qui est également enseignante de Pilates et de cross training.

L’activité physique comme thérapeutique

Tapis de yoga, kettlebell, poids, steps… Le studio de sport de Poemana est parfaitement équipé pour proposer aux femmes des cours aussi variés que du “yoga endométriose”, du “cross training cancer du sein” ou encore du “cardio et renfo femme enceinte”. “J’essaie de faire prendre conscience à chaque femme qu’elle est capable de faire du sport peu importe sa problématique, de se dépenser, de suer, et dans la bonne humeur.” s’enthousiasme Giulia.

A l’image de Virginie, arrivée avec “une petite forme” à son cours de cross training cancer du sein. Avec 165 battements cardiaques par minutes, “ça palpite, mais j’aime ça” rigole la jeune femme en prenant son pouls. Et lorsque Giulia arrive en retard, il lui arrive de surprendre des bribes de discussion entre sportives : “Les filles parlent de leur corps, se montrent leurs seins, leurs cicatrices. Evidemment que ça participe à leur faire du bien et à se sentir moins seules. Elles ont même créé un groupe whatsapp entre elles !”

Des échanges sans tabou qui font partie du traitement

Si les femmes parviennent à lever les tabous autour de leur pathologie, c’est aussi grâce au travail en consultation. “Je n’ai aucun filtre avec mes patientes. Je suis à l’aise à utiliser les bons mots, et cela met les patientes à l’aise. On a juste une discussion naturelle. Et je prends tout le temps pour leur expliquer ce qui se passe. C’est incontournable, quand on sait que 57 % des fuites urinaires de la sportive sont résolues uniquement via l’acquisition de connaissances, chez la femme, du mécanisme biologique qui opère, et des gestes techniques à adopter.” explique Giulia.

C’est aussi en écoutant ses patientes que la jeune kiné comprend leur vécu. “Prenons l’exemple de l’incontinence urinaire. Si on n’écoute pas les femmes, en consultation ou dans les vestiaires de la salle de sport, on ne comprend pas qu’elles développent des stratégies comme porter des jeans noirs, ou s’imposer des restrictions hydriques”. Une prise en soins aussi empathique qu’efficace, et qui porte ses fruits, puisqu’aujourd’hui, pas besoin de promouvoir Poemana. “Les femmes sont nos plus grandes ambassadrices” sourit Giulia.

Découvrez le premier volet du reportage sur le centre de santé Poemana « Un lieu dédié à la santé de la femme, le rêve de Poemana ».

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