Vous êtes soignant.e en premier lieu. Mais vous êtes aussi à la tête d’une entreprise, devez payer des charges… La rentabilité de votre activité est un objectif à côté duquel vous ne pouvez pas passer. Nous avons recueilli le témoignage d’Eléonore Bleuzen (@Eléo_Bleuzen), sage-femme en Loire Atlantique, pour rédiger un guide pratique pour une activité rentable.
Surveillez de près vos consultations
C’est le cœur de votre activité : il est essentiel de bien connaître le temps que vous souhaitez passer à chaque consultation, pour en réaliser suffisamment. “C’est important de déterminer le temps passé en consultation qui nous permettra d’être rentable. En tant que sages-femmes, on est formées, voire éduquées pour tout repérer, tout faire : le clinique, le psychologique, le social… et pour cela il faut au moins une heure par consultation. Si une prise en charge nécessite plusieurs rendez-vous, mieux vaut en informer la patiente et faire plusieurs consultations”, explique Eléonore Bleuzen.
Être rentable et le rester : les conseils de praticiens libéraux qui ont trouvé l’équilibre
Equipez-vous à moindre coût
L’équipement représente souvent une part assez lourde des dépenses pour tous les soignants libéraux, des astuces peuvent vous aider à réduire le coût. Passer par une centrale d’achat, miser sur les consommables réutilisables, limitez au maximum les impressions… Eléonore Bleuzen complète : “Je conseille de parcourir les groupes dédiés sur les réseaux sociaux, pour le matériel d’occasion”.
Priorisez-vous
Oui, un cabinet rentable passe aussi par un bon équilibre entre vos envies et vos possibilités. Réfléchissez-bien au volume horaire que vous pouvez consacrer à votre activité, à vos contraintes familiales, afin de trouver le meilleur équilibre.
Les formations sont aussi un excellent moyen d’élargir vos horizons, et d’échapper à une certaine forme de monotonie tout en améliorant vos revenus. “Vous pouvez passer des diplômes, qui vous permettront de diversifier votre activité, en faisant du hors nomenclature comme l’haptonomie ou le yoga par exemple”, détaille Eléonore Bleuzen.