Et si on imaginait une séance de kiné en 2030 ?

Et si on faisait un bond d’une décennie dans le temps, afin d’anticiper et imaginer la pratique possible d’un masseur-kinésithérapeute en 2030 ? C’est la mission remplie par Agathe Brun, kiné libéral à Paris. Bon voyage temporel !

 

Le futur, c’est maintenant !

La kinésithérapie évoluant sans cesse, les vérités actuelles ne sont plus exactement celles de 2020. En 2030, les fausses croyances qu’on pensait bel et bien ancrées ont évolué.” Tel est le point de départ d’Agathe Brun, masseur-kinésithérapeute libérale à Paris, au moment d’imaginer une séance qui aurait lieu en 2030. Avec près d’une décennie d’avance, la praticienne essaye donc de décrire à quoi pourrait ressembler son activité dans l’idéal.

 

L’autonomie 2.0

La communication de notre exercice et notre savoir-faire sont désormais davantage considérés et mis en avant (même si dès le début des années 2020, la kinésithérapie a connu un réel tournant grâce aux différents réseaux sociaux). Dès lors, nous pouvons nous inscrire dans le domaine de la prévention en y jouant un rôle important. Notamment concernant les troubles musculo-squelettiques et les conduites à risques, où notre activité était encore trop peu développée il n’y a pas si longtemps. Les patients sont beaucoup plus acteurs de leur rééducation, et n’attendent pas un coup de baguette magique de la part de leur kiné, continue-t-elle, en mettant en avant l’importance de l’autonomie du patient. Les kinés, eux, sont déterminés à donner des clés à leurs patients pour les rendre le plus autonomes possibles en leur proposant des solutions pérennes.

 

Que pensent les kinés de la recherche d'autonomie ?

 

Travailler mieux, et avec plus de professionnels

Agathe Brun ne s’arrête pas en si bon chemin, et parle aussi d’adressage ainsi que de confort. Avec, en ligne de mire, davantage de temps et moins de stress au quotidien : “Chaque confrère peut s’exprimer au mieux à travers les différentes prises en charge, sans avoir de problématique financière qui autrefois nous poussait malheureusement à parfois pénaliser le patient via une diminution de la qualité de la rééducation. Le temps administratif quotidien, qui détenait auparavant une part trop importante, a disparu. Il y a possibilité, sans passer par des tablettes ou ordinateurs, de retranscrire la prise de note lors du bilan initial de première séance et d’obtenir un document mis en forme pour pouvoir le transmettre tel quel aux médecins prescripteurs assurant le suivi. L’accès direct pour les kinésithérapeutes est enfin mis en place, de manière raisonnée. Ce qui signifie que les kinésithérapeutes sont formés à la prise en charge en première intention, en sachant notamment éliminer les contre-indications absolues à la kinésithérapie et en étant capable de référer au médecin compétent le cas échéant. Pour privilégier les échanges, chaque thérapeute est entouré d’une équipe de médecin avec laquelle il peut échanger de manière intuitive et spontanée.

 

Les kinés en faveur d’un nouveau logiciel !

 

Il est possible de retrouver d’autres exemples de séances de kiné en 2030, décrits par différentes professionnels de santé, dans notre étude liée au projet Kiné Lab.

 

Avec Kiné Lab, programme de co-construction du logiciel de demain, retrouvez de nombreux témoignages de kinés et participez à la conception d’une solution numérique adaptée : https://info.doctolib.fr/kinelab/.

 

 

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