Diversification de l’activité : pourquoi se spécialiser quand on est kiné, épisode 2

Passion, centre d’intérêt particulier, enjeu financier, développement culturel… Quelle que soit la motivation, de nombreux masseurs-kinésithérapeutes suivent des formations poussées pour se spécialiser. Et donc pour diversifier leur activité, avec de vrais bénéfices. Comme celui appliqué au patient, qui constitue le propos de ce 2e épisode dédié au sujet.

 

Au service des soins

Se spécialiser, est-ce penser davantage à soi qu’à son patient ? La réponse est non, au contraire. Car en diversifiant son activité, le kinésithérapeute place plus que jamais le patient au cœur de la prise en charge. Ce dernier élément représente en effet la priorité du praticien dans n’importe quel contexte, et les témoignages qui vont dans ce sens ne manquent pas.

 

Retrouvez le 1er épisode portant sur l’épanouissement

 

Au cœur de la prise en charge, toujours

J’ai progressivement développé ma patientèle dans la direction vers laquelle je voulais aller. Si, au cours d’un traitement, cela s’avère nécessaire, j’oriente vers des confrères ou d’autres professionnels de santé, car le patient est toujours au cœur de la prise en charge. Le patient est d’ailleurs toujours reconnaissant lorsqu’on cherche une solution à son problème, même si c’est long”, précise ainsi Arielle Attal, kiné libérale exerçant à Le Vésinet.

 

Si le patient va, tout va

En écho, Antoine Couly (lui aussi kiné libéral, à Levallois-Perret) ne dit pas autre chose : “Ne pas mettre le patient au cœur de ce métier, je ne le conçois pas. Je vais dire quelque chose de très classique, de très gnangnan : moi, je prends mon pied quand je vois du bénéfice et je suis content quand mon patient va mieux. C’est con comme phrase, mais c’est vrai : je prends du plaisir quand un patient prend du plaisir dans sa rééducation, mais j’ai l’impression de faire un truc chiant quand il s’ennuie.” D’où l’importance d’accompagner les professionnels de santé dans leur quête de sens, et dans leurs relations avec les patients. Avec des outils numériques, notamment.

 

 

Avec Kiné Lab, programme de co-construction du logiciel de demain, retrouvez de nombreux témoignages de kinés et participez à la conception d’une solution numérique adaptée : https://info.doctolib.fr/kinelab/.

 

 

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