Kinés, avec ou sans les mains ?

Les deux, mon capitaine ! C’est l’une des conclusions rendues par notre nouvelle étude, qui porte sur les pratiques hands-on et hands-off des masseurs-kinésithérapeutes : selon les nombreux témoignages rapportés, les méthodes de soin avec et sans contact sont compatibles pour une meilleure prise en charge du patient. Autrement dit, la manipulation physique et l’exercice réalisable en autonomie sont deux outils indispensables aux kinés actuels.

 

3/4 des praticiens amoureux des deux pratiques

C’est un sujet qui fait bondir nombre d’entre vous, convaincus que l’un ne peut aller sans l’autre, et qui en passionne certains : les pratiques manuelles et sans contact, respectivement nommées hands-on et hands-off en anglais, font l’objet d’une étude menée par Doctolib en laissant la place aux témoignages. Et si 19 % d’entre vous déclarent utiliser essentiellement des techniques hands-on comme le massage, vous êtes surtout 75 % à indiquer combiner les deux thérapies dans l’exercice de votre profession.

 

Il faut de tout pour faire un bon kiné

Même si je suis plutôt 80 % hands-off dans ma pratique et qu’il y a des patients que je n’ai jamais manipulés, ça m’étonnerait qu’un kiné fasse 100 % d’une seule technique à l’heure actuelle”, déclare à ce propos Antoine Couly, membre de la communauté Doctolib. Son de cloche confirmé par les habitudes d’Agathe Brun, Pionnière Doctolib qui offre un résumé intéressant : “Effet antalgique à court terme pour le hands-on, qui permet d’initier le traitement et trouver un angle pour faire passer un message de manière douce, basculement dans l'autonomie et solution à long terme pour le hands-off. Voilà, à mon sens, ce qu’il faut retenir !

 

La téléconsultation, c’est possible !

Elle aussi pionnière Doctolib, Alexandra Tufa s’arrête sur la téléconsultation devenue possible avec des méthodes hands-off : “Lors du confinement, je me suis rendu compte que les séances en téléconsultation étaient faisables pour certaines pathologies. Certes, nous sommes un peu limités, mais ça ne nous empêche pas de trouver des astuces pour améliorer ou traiter le problème. Grâce à un questionnaire spécifique de diagnostic et à la visualisation de la zone douloureuse par le patient, nous pouvons lui conseiller ou montrer un protocole thérapeutique.” De quoi envisager, pour la suite, de plus en plus de séances visios… Sans pour autant oublier les manipulations physiques !

 

Dans cette étude, vous trouverez :

  • un éclairage historique sur ces pratiques de kinésithérapie ;
  • des témoignages de 3 kinésithérapeutes ;
  • des exemples d'utilisation pour chaque pratique.

 

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la spécificité de notre métier c'est le toucher. Ne pas utiliser ce mode de transmission d'une certaine connaissance c'est passer à côté du potentiel de guérison de notre profession. Sinon pourquoi ne pas se référer aux nombreux tutos vidéos qu'on trouve sur la toile ? c'est certes une évolution du métier mais une régression en terme de qualité