[Dans votre cabinet] Comment les praticiens assurent la confidentialité des données

Protéger les données personnelles des patients : c’est vous, praticiens, qui en parlez le mieux ! L’importance que vous accordez au sujet, votre niveau de connaissance, vos bonnes pratiques : notre sondage mené auprès de la Communauté Doctolib dresse un état des lieux.

 

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La confidentialité des données, un sujet capital… 

La confidentialité des données personnelles de vos patients est un sujet non négociable pour vous. Vous êtes sensible et sensibilisé, vous êtes vigilant au quotidien. Mais il arrive, parfois, que vous manquiez d’informations. C’est ce qui ressort des résultats du sondage mené auprès de la Communauté Doctolib en janvier dernier, à l’occasion de la Journée européenne de la protection des données.

 

… mais parfois complexe à appliquer au quotidien

De fait, 66 % d’entre vous se sentent en mesure de protéger les données de santé de leurs patients. Un peu moins de la moitié (47 %) savent quelles informations vous pouvez recueillir auprès de vos patients. En résulte une note à peine au-dessus de la moyenne lorsqu’il s’agit d’évaluer vos propres connaissances en matière de confidentialité des données : 5,3/10.



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Des solutions pour faire diminuer le risque

De saines habitudes peuvent facilement être adoptées. “Ne serait-ce que mettre en place les basiques de l’hygiène informatique permet de diminuer drastiquement les risques. À chacun de trouver un juste milieu entre ce qu’il souhaite protéger et les moyens à y consacrer”, explique Cédric Voisin, Responsable de la sécurité des systèmes d’information du groupe Doctolib. 

 

Testez vos connaissances sur le sujet, découvrez ou redécouvrez les bonnes pratiques, retrouvez les conseils et éclairages de nos experts et de vos confrères dans notre guide spécial "Comment protéger la confidentialité des données personnelles de vos patients". Et soyez tout simplement incollable !

 

 

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Bonjour

nous sommes de plus en plus injoignables et dans ma spécialité de moins en moins nombreux. ( dermatologie- 21% en 15 ans et probalbmeent -30% en libéraux dans les 5 ans) . Afin d'essayer de faire le tri des demandes nous avons demandé au nouveau patietn de nous adresser leur courrier de médecin traiant par boite mail mais qui est non sécurisée  et ceci début Février 2022 . La CNIL nosu a adressé courrier le 28 02  disant que ceci n'était pas conforme à la RGPD et donc controle possible et sanction. Nous somems un spécialité avec beaucoup de photo pour permettre également de trier donc les messageries entre professionnels de santé existe mais pas de patient ou simple demandeeur de consutlation pas encore patient à professionnel de santé  ca ne semble pas exister. Doctolib avec ses serveurs chiffrés pourrait-il  permettre de créer une boite mail dédié sécurisée pour chque praticien?

 Vous remerciant

 Dr Isabelle LE HIR GARREAU 

Sujet sensible...

Pourquoi (toujours) demander au patient de se débrouiller?

La plupart ont encore un médecin traitant; en cas de demande de RDV rapide, c'est, à mon humble avis (amha), au médecin référent de faire la démarche d'organiser un RDV chez le spécialiste. Combien le font encore? Réponse déontologiquement impossible...

Même si nous sommes difficilement joignables, nous avons ou devons avoir un secrétariat téléphonique, quelle que soit sa forme, qui permette de gérer ces demandes. N'attendons pas tout d'un site de prise de RDV, même s'il a franchement amélioré/facilité notre façon d'exercer!

Le caractère d'urgence doit être apprécié sur un plan médical: même si nous sommes tous débordés, je ne conçois pas qu'un patient en sub-occlusion sur cancer du sigmoïde (je parle de ma spécialité) doive chercher sur un site web un RDV avec un chirurgien digestif!

L'informatique peut aider mais ne résout pas tout, c'est en tout cas mon avis après 30 ans d'exercice, le téléphone existe toujours...Suffit d'avoir un bon carnet d'adresses!

Désolé d'aller à contre-courant de ce qui peut nous être proposé mais j'en ai assez de voir des patients abandonnés à leur triste sort et pas toujours aptes à maîtriser des solutions qui ne paraissent simples qu'à ceux qui les proposent.

Bien cordialement.

 

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Bonsoir

je suis d’accord avec vous mais nous avons une secrétaire qui ne peut pas absorber l’ensemble des demandes de Rdv car nous sommes  trop peu nombreux ( 46 dermatologues dont 4 départs en retraite cette année pour l’Ille et vilaine - 21% de dermatologues en 15 ans et probablement -30% dans les 5 ans à venir) et donc pour vous donner la mesure quand je mets des Rdv sur Doctolib en deux heures de temps tous les créneaux sont pris pour 1 mois et je bloque au delà donc pour les patients plus urgents impossibles sans screening . Nous ne faisons plus de pause déjeuner depuis des mois. Moi qui ai  débuté en chirurgie et étais une semaine sur deux de garde en Urologie je peux vous assurer que ce n’est plus possible ( internat en 1988)  . Donc une boîte mail sécurisée c’est pour nous indispensable car on priorise avec courriers et photos des lésions tumorales et les médecins généralistes aussi passent par ce biais car c’est moins chronophage  . Je suis aussi sur réseau de teleexpertise d’oncodermatologie et pour les généralistes plus éloignés ( jusqu’à 150km de Rennes) : 3 mélanomes ôtes sur 30

avis . Donc je cherche à être en adéquation avec RGPD car avec la CNIL c’est toute cette efficience pour la diminution du retard au diagnostic qui est mise à mal et vous voyez combien j’ai bien appris l’urgence pendant mes 6 mois de chirurgie d’où aussi mon orientation plus oncochirurgicale .